Le BARON 1914

septembre ou octobre 2005
Suite à un mel envoyé par Bertrand Moriceau nous invitant à monter une exposition lors de leur concours indoor de janvier 2006, il en a profité pour nous annoncer qu'il disposait d'une boîte de construction BRIOT du BARON 1914 et qu'il souhaitait nous la donner. François est allez la cherher chez Bertrand vers XX XX 2005.

xxxx 2005
Démarrage de la construction. Jean-Pierre est nommé par tous comme responsable de cet avion.

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mettre ici la photo de la boîte

Caractéristiques du modèle : (en mm)

CARACTERISTIQUES :
NOM/ BARON 1914
FABRICANT : BRIOT
ENVERGURE : 1500mm
SURFACE D’AILE : 35 dm2
PROFIL : plat 12,5%
MOTEUR : 3à 4 cc2t, 6cc4t
Radio 4 voies 3 servos

POUR QUI LE BARON ?

Là, pas de doute, le BARON est particulièrement adapté à…tous les modélistes, sauf …ceux qui n’aiment pas construire.Alors bonne construction , et amusez vous bien. Pour les vingt ans il faudra en voir sur tous les terrains.


note de François :

    Photos de la boite du Baron
    de la pose de la clef
    de la façon de poser l'entoilage
    du bloc avant de l'aile
    de la mise en forme du train
    de la béquille arrière
    de la fixation du train sous le fuselage
Et: peut être d'autres qui ne me viennent pas spontanement à l'esprit...
Patrick voulant mettre sur le site une aide au montage completant la notice de la boite avec quand même une ouverture pour le constructeur commençant la construction à partir du Plan seul.
Alors il faudrait faire une seconde notice que nous devrons ecrire pour mettre en adéquation nos photos

 

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En images, les grandes étapes de la construction.

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Fuselage 1 date ? Fuselage 2 date ?

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Dérive 1 date ? Train 1 date ?
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1° :calquer le plan pour faire 2 flancs symétriques.
2° :Fixer les flancs et collez les baguettes d’angles. Pour cela utiliser de la colle blanche.
3° :Collez les  croisillonages sur la partie arrière du fuselage.
4° : L’avant du fuselage est doublé. Attention, les fibres sont verticales sur cette couche.
5° : collez ensuite les renforts de train en contreplaqué mince.
6° : Collez la baguette de renfort du couple moteur à l’époxy.
7° : Collez les couples à l’époxy en utilisant une équerre.
8° : Collez à son tour le deuxième flanc , toujours en vérifiant l’équerrage.
9° : Pincez l’arrière du fuselage en incorporant les pièces trapézoïdales supports de stab et de patin de queue .
10° :A nouveau de la dentelle : collez les croisillonages du dessous du fuselage.
11° : Même motif même punition sur le dessus .Attention , les croisillons sont croisés par rapport au dessous.
12°Collez les baguettes supports de train. Un serre-joint est utilisé pour bien plaquer le couple.
13° :Le bloc du dessus du nez est poncé en forme. Il ne faut pas le coller sur le fuselage, il sera fixé à l’aile.
14° :Coffrez le dessous du fuselage. Les fibres du bois sont perpendiculaires à l’axe du fuseau.
15° : La structure du stab est en baguettes carrées. Un assemblage finalement assez rapide et sans histoires.
16° :Dérive et direction sont tirées d’un planchette à évider. Collez ensuite les baguettes.
17° : Le pied de dérive est renforcé par une baguette triangulaire. Utilisez une équerre pour cet assemblage. 18° :Fixez bords de fuite et longerons inférieurs. Collez les nervures dessus.
19° : Collez les longerons supérieurs et le bord d’attaque. La fameuse structure multilongerons prend forme.
20° : Découpez les fentes de passage des clés d’aile dans les nervures d’emplanture.
21° :Collez à l’époxy les clés sur une des ailes. On voit les renforts en baguette carrée entre les nervures.
22° :La deuxième aile est rapportée de la même façon.
23° :Il reste a compléter les baguettes et bords d’attaque et de fuite.
24° : Les emplantures et la partie centrale sont coffrées dessus, dessous.
25° : Collez le bloc que vous avez préparé auparavant sur le fuselage.
26° :Collez le saumon et la nervure oblique qu’il faut sérieusement retailler. Ponçage énergique ensuite.
27° :Les commandes de direction et de profondeur sont constituées de baguettes de balsa 10x10 balsa et de kwick-links. Ces derniers sont coudés pour pénétrer dans la baguette et fixée par du ruban adhésif.(pour ma part j’ai utilisé des flèches carbone de tir à l’arc que j’avais en réserve).
28° :Les servos sont vissés sur des équerres en balsa 10x10 renforcés d’une semelle bois dur  5x10.(nous en somme là, je préfère une platine en contreplaqué )
29° :Deux tourillons viennent fixer l’aile sur le couple moteur. une vis au bord de fuite l’immobilise(pour ma part je ne met q’un tourillon a l’avant du bloc et deux boulons de 5 en nylon pour fixation au bord de fuite).
29° :Sur notre pilote, détail du mat et du passage des haubans en élastique mercerisé.
30° : Le train est fixé par des pattes en plastiques. Le capot est fixé sur des supports en bois dur.

(j’ai fixé le train avec des pattes alu et le capot sur des équerres alu relié au couple pare-feu)
Reste à faire entoilage de l’aile, peinture du patin de queue et toute la motorisation

FINITIONS

Il est de tradition d’entoiler les « BARONS »transparents sur les parties en treillis. La mite-railleuse ..Non la mitrailleuse thermoformée , le pilote et la foret de ficelle donne l’aspect final à la bête. Attention un BARON sans pilote et sans mitrailleuse n’est pas reconnu dans les concours !!!!Un sctroumpf ou un Gaston Lagaffe sont autorisé, le serre- tête en cuir n’est pas de rigueur.

REGLAGES

Le centre de gravité est à 80 mm du bord d’attaque.Les débattements seront de plus ou moins 15° à la profondeur et de plus ou moins 25° à la direction.

BARON S’EN VA EN L’AIR

Pas de roulette de direction sur le BARON, alors, pour le taxiage, il vaut mieux poser l’avion au seuil de piste.

A la mise des gaz, la direction est tout de suite efficace. Sur piste en herbe un peu de profondeur à cabrer évitera de tondre la pelouse. Sur bitume, le baron passe rapidement à l’équilibre sur le train. Après quelques mètres le voilà dans son élément .Si vous débutez, faites vous guider par votre moniteur(je sais ,je rabâche…)Si vous savez déjà piloter, réduction à mi-gaz dès le décollage, pour un vol réaliste, car le BARON est le roi du vol lent. Les tours de piste basse altitude et les touch andgo sont un régal.

Certains se dispense dent de poser la barre transversale  du train, pour assouplir ce dernier. Erreur grave car le BEARON devient Kangouroutesque, Schgboing, boing, il n’en fini plus de rebondir. Si vous voulez des beaux atterrissages sur le train, queue tenue  haute ,laisser cette barre. Bon remise des gaz profondeur en arrière, le BARON dresse le nez, et la boucle passe très serrée, pour sortir plus haut qu’elle n’avait commencée. C’est surtout pour le moral, car il est sans doute possible d’enchaîner le touch derrière. Le renversement est fabuleux grâce a sa dérive surdimensionnée. Prenez de l’altitude, essayez le décrochage. Vous verrez le BARRON s’enfoncer nez haut, sans plus. Pour obtenir le décrochage réel ,il faut augmenter exagérément le débattement de la profondeur. L a vrille  par contre est superbe, comme dans les livres. L’arrêt est garanti dés que les manches retrouvent le neutre. Pour les plus violents, le tonneau barriqué, voir déclenché est possible. Partant de là, il ne reste plus qu’a accrocher des banderoles et à faire du combat. Mais au fait, ne parlait -on pas d’avion de début ?

 

Et oui c’est ça le BARON.Facile et docile, mais tellement amusant que nul ne peut s’empêcher de le remuer dès que la prise en main est passée .D’ou vient le miracle ???La légèreté, la faible inertie, des empennages très largement dimensionnés, et le trait de génie de C.CHAUZIT le jour ou il a conçu cet avion .

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